L’auteur du site
Je m’appelle Philippe et suis né fin des années soixante dans le sud de la France. Dès le début du collège, mon intérêt, ma raison de vivre, ce sont les sciences où je suis très particulier : j'ai un don pour faire des maths et de la physique ! Une belle vie est tracée.
À seize ans, en classe de seconde, en quelques jours, mon très bon sommeil se transforme en enfer : souffrance ! Je perds également toutes mes capacités à faire des mathématiques et du français. Étrangement, il n’y a presque aucun changement en Physique (plus tard clairement) et en SVT (qui m’intéresse beaucoup moins). Je voulais devenir un grand savant, c’est fini : tristesse ! Pour le reste, là où je n’étais déjà pas bien bon, ce sera pire. Je suis également clairement moins apte à faire du sport et en ai moins de plaisir ! Je n’ai rien vu qui puisse causer cela ! À cette époque, j’avais bien réfléchi à la chose, j’avais pris du temps, je n’avais rien vu. C’était incompréhensible ! J’en voulais à mon prof de math que je croyais responsable de tout cela.
Plus tard, un autre problème tout aussi insupportable que mon sommeil apparaîtra. Lui aussi n’a aucune raison apparente ! Souffrance !
J’ai d’autres problèmes, comme tout le monde. Je me dirige toujours vers les sciences, mais ce n’est clairement plus pareil, bien des efforts à faire en mathématiques dès la classe de première pour un peu remédier à cette inexplicable catastrophe.
Cinq ans plus tard, je fais une école d’ingénieur de deuxième catégorie puis l’IAE. Après une période de chômage, je passe des concours pour devenir prof. J’aurai un CAPET en génie électrique et un CAPES en physique appliquée. J’enseignerai la physique appliquée. Plus tard, j’aurai une agrégation de physique appliquée. J’aime la physique (et bien moins les maths !), j’aime expliquer : ce métier me va, à peu près, en début de carrière en tout cas.
Malgré cet effroyable sommeil et l’autre problème sur lequel je reste plus discret (même s’il est tout aussi infernal), je ne débute un travail sur moi qu’en 2004. Je commence par une école de psychothérapie (c’est du psychocorporel) car je sais qu’il y a vraiment du travail à faire : ce n’est pas pour devenir psy.
Au troisième stage, je découvre le refoulement. La chose me parait ex-tra-or-di-naire ! On peut passer une vie sans découvrir cela ! Le conscient semble être un petit pantin désarticulé et c’est l’inconscient qui tient en fait les ficelles : difficile dans ces conditions de discerner le vrai du faux. Je me mets alors très sérieusement au travail. Je m’investis donc totalement pour résoudre tous mes problèmes. Pendant huit ans, ce sera, un peu comme quand je préparais l’agrégation, mais l’enjeu est bien plus important : cela ne sert à rien de vivre comme cela ! Mes chances me semblent bien faibles. Je dois découvrir des choses que je n’ai pas vues. La tache est singulière !
En parallèle à ces stages (50 jours en deux ans) je fais des recherches personnelles : interroger mes parents, rechercher des scènes de mon passé, lire, comprendre comment notre psychisme fonctionne, assister à de nombreuses conférences. Plus tard, je ferai des expériences psys.
Le monde de la psychothérapie me paraît bizarre et bien peu efficace.
En 2006, je rencontre Christiane Gaillard et commence à travailler avec elle. Elle est interprète de rêves. Peu à peu, il apparait que cette femme sort très clairement du lot. Il est facile pour un physicien d’évaluer le niveau d’un autre physicien. C’est l’inverse dans le domaine de la psychothérapie où rien n’est visible. Un peu après, j’arrête avec le psychocorporel. Avec elle, en un an, tous les problèmes que j’avais liés à mon père, sont réglés !
Je verrai aussi durant bien des années, d’autres psys, en général pour de petits essais, pour avoir une vision différente de ma problématique.
Durant les cinq premières années avec Christiane, je pourrai, chaque année, observer de nets progrès. Je fais bien des découvertes sur mon histoire familiale, parfois en raison de mon travail en solo, parfois grâce à elle. Puis cela ira plus lentement : tout se passe alors comme si ce qui était ‘facile’ à résoudre avait été résolu. Durant ces années, petit à petit, je me recentrerai sur le bon décodage de mes rêves et uniquement avec sa technique, plutôt que d’avoir beaucoup d’outils peu efficaces. Je garde bien sûr quelques techniques psychocorporelles pour pallier mon problème de sommeil.
Je cherche toujours d’autres scènes invisibles de mon passé et en particulier une pour expliquer ce qu’il s’est passé à 16 ans en classe de seconde.
Je travaillerai une dizaine d’années avec cette femme exceptionnelle.
Petit à petit, je retrouve bien des scènes de mon passé (dont mon deuxième problème). Mes tares se résorbent, mes centres d’intérêts et mon caractère changent, certaines de mes inaptitudes se transforment en points forts, mais peu de progrès concernant mon sommeil : mystère !
En 2012, tout en travaillant tous les jours, je lève un peu le pied. En 2014, je ne travaille plus qu’avec madame Gaillard. Avec le temps, je finis par retrouver une toute petite scène de mon passé qui me donne une piste. Je l’exploite totalement. Je sais alors qui est responsable de ce qu’il s’est passé à 16 ans ! Je ne sais cependant toujours pas comment cela s’est passé, ni où !
En 2017, je suis autonome, je n’ai plus besoin de personne : madame Gaillard m’a très bien formé ! Malgré toutes mes astuces, tous les trucs que j’ai développés et ceux que j’ai appris durant toutes ces années, je ne trouve pas ce qu’il s’est passé !!!
En 2019, enfin, après onze mille rêves, j’en décode un qui m’explique où et comment les choses se sont passées à 16 ans ! Comprenez qu’il est déjà difficile de décoder un rêve, mais un qui me parle d’une scène que je ne pouvais pas voir …. Ce n’est pas pareil !
Sans les rêves, je n’aurais jamais trouvé, personne ne pouvait trouver : il fallait que ce soit moi, avec mes rêves, maitrisant la technique !!!
Plus tard, les rêves pour m’apporter un meilleur sommeil arriveront … malheureusement petit à petit, au compte-goutte, mais enfin ! Sur ce point-là, c’est la particularité de la chose qui rend tout lent. Petit à petit, mon sommeil devient acceptable.
Mon histoire familiale est vraiment très particulière. En général, avec cette méthode, on progresse bien plus rapidement. Bien peu de gens auront autant de choses à découvrir et avec pareille difficulté !
Pour l’instant, le temps n’est pas encore venu pour moi de devenir psy (interprète de rêves) : je ne cherche pas de client.
Je fais ce site pour aider ceux qui aimeraient apprendre à décoder leurs rêves et pour ceux qui sont en grande difficulté. La chose n’est pas aisée, mais particulièrement fructueuse.
Si vous avez une question ou une remarque : contact@decodonsnosreves.com